Un ami des forêts
Posté par othoharmonie le 17 octobre 2011
Si l’écureuil roux peut localement provoquer certains dégâts, notamment en abîmant quelques pieds d’arbres, il joue un rôle globalement positif dans l’équilibre général de la forêt. Il est vrai néanmoins que les forestiers ne l’apprécient pas toujours, à cause de la fâcheuse habitude qu’il a d’écorcer les troncs et les branches. Des rubans d’écorce restent souvent accrochés en spirale sur les branches. Les arbres le plus souvent attaqués ont entre 10 et 40 ans. Toutefois, il faut que la densité d’écureuils atteigne 2 animaux à l’hectare pour que les problèmes soient manifestes, et ce cas est relativement rare.
Inversement, l’habitude de l’écureuil roux de cacher des graines et des champignons en les enfouissant dans le sol (à une profondeur d’environ 30 cm) peut être bénéfique pour la forêt. En effet, s’il se rappelle bien les zones de son domaine où les graines sont amassées, en revanche, il lui arrive d’oublier la localisation précise de ses cachettes. En les dissimulant de la sorte, il plante véritablement de nouvelles graines. Les petits mammifères qui ramassent ces graines et les cachent à leur tour dans leur « garde-manger » contribuent au renouvellement des espèces végétales et, au-delà, à la survie de la forêt. On a remarqué que les graines tombent rarement de l’arbre directement sur un sol favorable à leur germination. Le transport auquel se livrent ces animaux est donc de toute première importance. Sur la quantité de graines de cônes qu’un écureuil ramasse, les quelques-unes qu’il consomme sont le prix à payer par l’arbre pour germer, en dépit des a priori que véhiculent les forestiers à son encontre.
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