Symbolisme de l’écureuil
Posté par othoharmonie le 16 octobre 2011
En Europe, les écureuils étaient considérés autrefois avec une grande méfiance. Les mythes des Germains du Nord relatent l’existence d’un écureuil appelé Ratatöskr (« dent de rat ») qui ne cessait de monter et de descendre sur le tronc de l’arbre du monde Yggdrasil (voir Frêne) et semait la discorde entre l’aigle installé sur sa cime et le serpent Nidhogr, en racontant à chacun ce que l’autre avait dit de lui. L’écureuil fut aussi rapproché du dieu germain Loki. Cet animal roux qui fuit sans cesse à toute vitesse et ne se laisse jamais attraper fut considéré à l’époque chrétienne comme une véritable incarnation du Diable.
Pour les indiens d’Amérique, avoir la force de l’écureuil se dit de l’homme qui est toujours en mouvement. Rêver d’un écureuil est une invitation à se préparer pour un grand changement. Il apprend aussi à réserver son énergie pour un besoin ultérieur mais aussi à réserver son jugement pour l’avenir.
En héraldique l’écureuil est le symbole de la prévoyance, de l’agilité, de la vivacité et de l’indépendance ou bien encore des contrées boisées. S’il est d’azur, il symboliserait la foi dans le commerce, s’il est de sable il symboliserait « un homme juste qui corrige les vices ».
Nicolas Fouquet, intendant général des finances de Louis XIV, portait sur ses armes un écureuil (« fouquet » en patois) accompagné de la devise « Quo non ascendet ? » (« Jusqu’où ne montera-t-il pas ? »).
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