Relations de L’Homme-Serpent-Pin
Posté par othoharmonie le 15 octobre 2011
En tant qu’ami, c’est une personne pleine de ressources. Il peut trouver le moyen de transformer les situations pénibles les plus inextricables en occasions de faire la fête et de goûter à des plaisirs hors du commun. Il ne faut pas oublier que, lorsque sa mère, la déesse vierge, n’a pas voulu le porter dans son sein, il s’est trouvé une matrice de rechange ! Alors, pour ses amis, il se montre capable de prodiges et extrêmement inventif. Tout le monde l’aime parce qu’il est lui-même, bien dans sa vie, « bien dans sa tête et dans sa peau ». Il apporte à ses amis le soulagement de leurs maux parce qu’il n’est pas affecté par leurs difficultés, qu’il reste calme en toutes situations et qu’il ne dramatise pas. En général, seule la peur des souffrances de l’agonie met un frein à la quête de nos plaisirs. Lui, ne craignant rien de ce côté-là, s’empresse de montrer à ses amis leur propre situation sous les meilleurs éclairages. Aussi combien de désespérés sont-ils ressortis de sa maison en riant aux larmes et en se tapant sur les cuisses. Il redonne la vie parce qu’il l’aime plus que tout, et de sa confiance en la vie il fait profiter tous ceux qui en ont besoin. Cependant, les natifs de certains signes le comprennent mieux que d’autres et s’entendent à merveille avec lui pour montrer ses expéditions « jouissances ».
Il s’agit principalement des natifs de la Petite Ourse-Sapin. Ensemble, « ils ne perdent pas le nord » : ils tirent parti des situations les plus enchevêtrées et s’amusent même de leurs déboires. Ils savent rire d’eux-mêmes. Ils sont au-delà de l’attachement.
Avec le Petit Chien-Noyer, il s’ébat dans la nature sauvage en pleine harmonie. Fidèle l’un et l’autre, leur amitié est scellée par leur parti pris de jouir de tout au maximum. Pour eux, chaque jour doit être jour de fête !
Étrangement, l’Homme-Serpent-Pin s’entend fort bien avec les natifs du signe du Roi-Sureau. Il est souvent son « grand intendant des plaisirs » et joue volontiers les entremetteurs pour le timide Roi-Sureau. Chacun d’eux est fasciné par l’autre du fait de leurs différences, si grandes qu’elles fonctionnent comme les deux pôles d’un aimant.
En dehors de certaines fêtes, l’entente entre l’Homme-Serpent-Pin et l’Autel-Buis est bien compromise. L’Homme-Serpent-Pin trouve que les Autel-Buis sont bien trop dévots, et si altruistes qu’ils en oublient de jouir eux-mêmes de la vie. Quand à l’Autel-Buis, l’hédonisme irrespectueux des dieux et des lois de ce « monstre » lui répugne.
Le Lièvre-Hêtre n’est pas de ses familiers, heureusement pour lui ! Il serait la victime des plaisanteries pas toujours très tendres du Serpent. Danger !
Enfin, le Triangle-Chêne lui fait peur par ses exigences puristes et sa façon de regarder les choses d’en haut. L’Homme-Serpent-Pin se sent un misérable reptile qui se traîne dans la fange devant la luminosité altière de ce signe. Il essaiera de l’obscurcir ou, au contraire, se laissera gagner par les plaisirs « d’en haut ».
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