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Le Serpent-Bouleau

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2011

 

Légende :

Le grand dieu celte Dagda, muni de son chaudron magique qui confère l’immortalité, se promène sur la lande brumeuse. Il s’approche d’une source et y rencontre une belle fée. Celle-ci, désirant devenir égale aux dieux et immortelle, déploie tous ses charmes pour séduire Dagda. Il se laisse attirer contre son sein et la féconde deux fois. Comme il étire ses membres voluptueusement après cet agréable intermède (même pour un dieu, l’amour est un délice ), survient le terrible Serpent dont Le Serpent-Bouleau dans SERPENT arbre_bouleaul’oreille, toujours collée à la terre, a tout entendu des ébats érotiques de Dagda et de celle qu’il considère comme sa féale, sa propriété personnelle. La belle s’enfuit, terrorisée par son regard féroce et ses sifflements horribles. Dagda, immortel, ne craint rien du Serpent et sans se lever, il réfléchit calmement, à la manière de se débarrasser de l’importun animal sans pour autant se mettre en colère ni sortir de l’état bienheureux où il se trouve. Pendant ce temps-là, le Serpent se dresse et hume le fumet qui sort du chaudron magique. Son intelligence est vive et son savoir étendu : il comprend rapidement qu’il n’a pas affaire au commun des mortels mais à Dagda. Malgré la violente piqûre de sa jalousie, il renonce à l’attaque et plonge sa tête dans le chaudron. Il la ressort aussitôt, et lorsque Dagda, excédé par son audace, se lève enfin pour lui briser les vertèbres cervicales de sa massue, il parvient à s’éloigner. Dagda le saisit par l’extrémité de la queue et reste bouche bée devant le prodige : le Serpent s’enfuit en lui abandonnant sa peau. Il est devenu immortel et voilà pourquoi aujourd’hui encore il mue, nous rapporte la légende. 


L’histoire ne s’arrête pas là. Le Serpent se met à la poursuite de la fée par de-là les mers et les montagnes, décidé à se venger de ce qu’il considère comme une trahison. La fée arrive sur une île et là, elle donne naissance à une fille. Aussitôt née, celle-ci aide sa mère à mettre au monde un extraordinaire garçon qui, au lieu de regretter le bienheureux ventre maternel, demande aux chasseurs présents un arc et des flèches. Le Serpent, déchaîné, arrive avec ses sifflements stridents, prêts à planter ses dents dégoulinantes de venin dans la gorge de la fée. Le jeune enfant bande son arc et décoche sa flèche contre le Serpent, l’atteignant à l’œil. La seconde flèche crève le second œil et le Serpent s’enfuit en sifflant (de rage et de douleur cette fois). 

L’astrologie celtique attribue le Bouleau à la constellation du Serpent : lui aussi mue, remplace son écorce, et reste considéré par les anciens druides comme une des voies d’accès à l’illumination et à l’immortalité, à condition que l’on fasse l’ascension de son tronc à une certaine époque avec les chants et les rythmes appropriés.

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Caractère du Serpent-Bouleau

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2011



Caractère du Serpent-Bouleau dans SERPENT Bouleau-BirchJaloux, coléreux, possessif et parfois envieux, le Serpent-Bouleau passe par toutes les couleurs des émotions négatives. Son entourage le trouve insupportable et pourtant il est toujours accompagné d’une véritable cour de gens désireux d’apprendre sa science. Il les maintient à ses côtés en les séduisant et les terrorisant à la fois. Si vous connaissez bien un Serpent-Bouleau vous savez comme il est dur de se débarrasser d’un personnage aussi difficile et passionnant. Il possède l’art oratoire, une manière de persuader et de convaincre les autres que leur intérêt est de faire ce que lui a décidé. 


Hors de la relation sociale toujours animée et ambiguë, le Serpent-Bouleau est plutôt un aventurier, un errant. Il ne se connaît pas lui-même et cela le désespère. Souvent mal dans sa peau et, bien qu’il passe son temps à en changer, il cherche une paix intérieure qui le fuit sans cesse. Il paraît souvent pathétique et ce n’est pas de la comédie. Il se sent maudit et se croit fréquemment menacé, sur le point d’être trahi, entouré d’ennemis. 

Très nerveux et inquiet, le Serpent-Bouleau traverse la vie comme s’il devait éviter de rencontrer quelqu’un, un ennemi appartenant à un passé si lointain qu’il ne parvient pas à s’en souvenir. Stratège de génie, il n’est à l’aise et ne montre toute sa force que lorsqu’il se trouve réellement confronté à des difficultés ou à des ennemis « en chair et en os ».

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Relations du Serpent-Bouleau

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2011

 

Relations du Serpent-Bouleau dans SERPENT bouleau-arbreC’est un « animal politique », toujours très occupé, qui travaille et téléphone jusqu’à des heures avancées de la nuit. Le plaisir dans le repos et l’isolement : il ne connaît pas l’essentiel de ses contacts sont professionnels. L’amitié peut se greffer sur les rapports de travail mais il ne la recherche pas, bien qu’il y invite par ses demandes permanentes. En effet, c’est le signe le plus exigeant de la roue de la vie astrologique celte. Opposé au Triangle-Chêne, il est toujours en attente des lumières et des forces des autres. C’est l’être le moins généreux en acte qui soit, et le plus généreux en paroles. Il fait bien sûr de multiples promesses et entretient au début de bonnes relations. Mais elles ne durent guère lorsque l’on apprend à mieux le connaître. 

Les natifs du Petit Cheval-Cyprès sont ses compagnons favoris parce que dévoués, endurants, ne refusant aucune tâche. Il les apprécie et se sert d’eux tant et plus. Eux-mêmes trouvent en lui un « maître » et finissent par être heureux à ses côtés.


La Petite Ourse-Sapin, qui ne perd jamais le Nord, est une amie fidèle. Avec elle, il sait où il va, il n’erre plus. Elle le trouve bien un peu « bizarre » mais tellement séduisant et entreprenant. Elle aime jouer avec lui un rôle de guide et s’extasie devant les travaux extraordinaires qu’il accomplit sans cesse. 


Le Serpent-Bouleau aimerait beaucoup être l’ami intime du Roi-Sureau. Cela le rassurerait sur sa propre valeur et lui conférerait les avantages politiques dont il est friand, son seul vrai amour dans la vie étant le pouvoir. 


C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il déteste tant être en face d’un Triangle-Chêne, signe du dieu Dagda. Devant un natif de ce signe, le Serpent-Bouleau perd tous ses moyens, il se sent faible, fragile, même un peu bête, tiraillé émotionnellement entre la dévotion et l’envie de tuer. Il faut dire que le Triangle-Chêne ne manque jamais une occasion de jouer à bastonner « Guignol », comme il appelle volontiers le Serpent-Bouleau. 


Avec le natif de la Couronne hyperboréenne-Noisetier, la mésentente est flagrante. Ensemble, ils parlent sans arrêt du monde invisible, des rapports entre la vie et la mort. Tout cela, on le sait, met le Serpent dans tous ses états : si seulement il parvenait à se rappeler ce qui lui est arrivé, s’il arrivait à comprendre le véritable sens de la peur qu’il éprouve à son contact ! 

Avec le Lièvre-Hêtre, les relations sont inversées. Toutes les tendances perverses du Serpent-Bouleau se trouvent exacerbées lorsqu’il se trouve face à l’animal aux longues oreilles. Il se réjouit à l’idée de le fasciner, pour mieux, ensuite, en faire ce qu’il veut. Le pauvre Lièvre-Hêtre a vraiment intérêt à éviter la rencontre. Il n’est pas assez fort pour un tel affrontement. Et la meilleure des solutions pour lui serait de fuir avant qu’il ne soit trop tard !

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Destin du Serpent-Bouleau

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2011


Destin du Serpent-Bouleau dans SERPENT Betula_papyrifera_007_350Homme politique, leader religieux, animateur de foyer, chef militaire élu : telles sont les professions où il excelle et où ses dons de menteur et de dissimulateur sont utilisés dans leur pleine mesure. A vrai dire, il ne ment jamais, s’arrangeant pour mettre à profit vérités ou contrevérités lorsque nécessaire, afin d’épater son public ou servir ses propres intérêts. 


Versatile et passant d’une extrême à l’autre, il réussit cet exploit (courant en politique) de faire croire à ceux qui l’entourent qu’il veut leur bien. C’est un arriviste forcené complotant sans cesse pour obtenir davantage de responsabilités et de pouvoir. Doté d’une énergie exceptionnelle et d’une phénoménale capacité de travail, il parvient généralement à des postes très élevés dans la hiérarchie. Très apprécié pour les services rendus, on n’hésite pas à lui confier de hautes fonctions.
Il s’entend fort bien au travail avec les natifs des signes suivants Reine-Orme, Cocher-Gui, Hydre-Saule, Corbeau-Genévrier. 

Le Serpent-Bouleau a tout pour accomplir une évolution spirituelle rapide, si seulement il cesse de se traîner sur le sol, dans la boue et la fange, dans les milieux les plus sordides où règnent les puissants de ce monde. Le seul véritable handicap c’est sa complaisance à l’égard de ses émotions négatives et son excessive indulgence envers lui-même. Il passe son temps à se permettre des choses interdites, puis à chercher à échapper à la culpabilité et surtout à la punition. Il serait plus facile et plus rationnel, pour cet être intelligent, d’analyser ses actes et leurs conséquences à court et long terme. Il découvrirait alors que ce qui lui importe le plus, c’est le chemin spirituel, la compréhension du sens de la vie sur le plan mystique, et non le pouvoir temporel et les manigances politiques. Humain, trop humain, le Serpent-Bouleau ferait mieux de se redresser et de tenter l’ascension de l’arbre pivot du monde !

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Le serpent cosmique

Posté par othoharmonie le 12 octobre 2011

L’ADN et les origines du savoir 

livre de Jeremy Narby 

Editeur : GEORG éditeur (Juillet 1997)
Collection : Terra magna 


image :

Le serpent cosmique dans SERPENT le%20serpent%20cosmique

Résumé du livre :   Depuis le XIXe siècle et le grand développement de la science occidentale, la pensée des peuples indigènes semble sans rapport avec les connaissances apportées par les sciences modernes en biologie, chimie et médecine. cependant, de grands auteurs, et parmi eux Mircea Eliade, nous ont fait entrevoir que les cultures autres que celles de la pensée rationnelle étaient arrivées à un niveau de connaissance – exprimée le plus souvent dans le langage du symbolisme mythologique – par des moyens à nos yeux mystérieux, sans relation avec leur niveau de technologie. « La première fois qu’un homme ashaninca m’a dit que les propriétés médicinales des plantes s’apprenaient en absorbant une mixture hallucinogène, j’ai cru qu’il s’agissait d’une plaisanterie. » Un anthropologue étudiant l’écologie d’un peuple indigène de l’Amazonie péruvienne se trouve confronté à une énigme : les Indiens, dont les connaissances botaniques sont admirées par les scientifiques, lui expliquent invariablement que leur savoir provient des hallucinations induites par certaines plantes. Dans une enquête qui s’étale sur dix ans, de la forêt amazonienne aux bibliothèques d’Europe, il réunit suffisamment d’indices pour être convaincu que la réponse à l’énigme se trouve dans l’ADN, la molécule de vie présente dans chaque cellule de chaque être vivant. Son hypothèse ouvre de nouvelles perspectives sur la biologie, le savoir des peuples indigènes, l’anthropologie et les limites du rationalisme.

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