Ronronnement de chat
Posté par othoharmonie le 25 septembre 2011
Le mécanisme du ronronnement n’est pas encore connu, les félins ne semblant pas posséder d’organe dédié particulièrement au ronronnement. Une première hypothèse suppose une contraction très rapide des muscles du larynx, ce qui comprimerait et dilaterait la glotte, faisant vibrer l’air au passage. Une autre, plus ancienne, évoque une vibration de la veine cave, amplifiée par les bronches, la trachée et les cavités nasales. Ces vibrations sonores se retrouvent chez la plupart des félins mais leur mécanisme et leur utilité sont encore mal expliqués. Cet état, comme le sommeil, pourrait être réparateur pour l’organisme du chat. En effet, une hypothèse avance que le ronronnement, dont la fréquence se situe entre 25 et 30 Hz, peut avoir un pouvoir réparateur et même antalgique par rapport aux os, aux tendons et aux muscles. On pense que le ronronnement est également très bénéfique aux humains, notamment grâce à un effet relaxant.
Le ronronnement apparaît dès l’âge de deux jours lors de la tétée, où chatte et chatons communiquent par ronronnement ; ce phénomène apparaît aussi lors de la toilette des chatons par la mère. Le ronronnement se manifeste le plus souvent lorsque l’animal éprouve du plaisir mais aussi de la souffrance : stressé, blessé et même en mourant, le chat peut ronronner. Enfin, le ronronnement sert aussi à communiquer, puisque la rencontre de deux chats déclenche des ronronnements.
Le chat ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance : le chaton dépend de sa mère et de son lait, de l’homme lorsqu’il réclame des soins ou des caresses.
Le ronronnement est une vocalisation émise par certains félins et viverridés. Produit à l’expiration comme à l’inspiration, ce son de basse fréquence apparaît dès l’âge de deux jours. Le mécanisme du ronronnement est encore mal expliqué. La théorie dominante est que le son est produit par des contractions des muscles du larynx déclenchées par une oscillation neurale et faisant vibrer les cordes vocales. La possibilité pour un félin de ronronner ou non est également un point débattu, notamment pour les grands félins de la sous-famille des panthérinés.
Le chat domestique peut ronronner tant dans une situation de plaisir que de souffrance, c’est pourquoi la signification de cette vocalisation de contact est peu évidente. Fréquent chez le chat domestique, le ronronnement est essentiellement limité aux relations mère-progéniture dans la nature. Comparé au sourire par certains auteurs, son rôle social, tant avec des congénères qu’avec l’Homme, est primordial. Une théorie assure au ronronnement un rôle curatif : les basses fréquences émises permettraient de renforcer les os, les muscles, les tendons et auraient même un rôle anti-douleur.
En français, les termes associés au mot « ronronnement » sont tirés de l’onomatopée « ronron » utilisée dès le XIXe siècle. L’utilisation du mot, comme du son, reste anecdotique dans la littérature, la publicité ou le cinéma.
Le chat ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance : le chaton dépend de sa mère et de son lait, de l’homme lorsqu’il réclame des soins ou des caresses. Le ronronnement a un rôle important dans les relations sociales des félins puisqu’il communique l’état du chat à son entourage humain ou félin : ainsi le chaton qui ronronne informe sa mère qu’il va bien ou les chats adultes expriment leur contentement sous la caresse. Cette vocalisation pourrait également renforcer les liens sociaux et désamorcer les conflits (un chat ronronne lorsqu’il rencontre un chat dominant). Selon Dennis C. Turner et Patrick Bateson, le rôle du ronronnement peut être comparé à celui du sourire chez l’homme. En 1985, Joël Dehasse avance l’hypothèse que le chat ronronnerait pour lui-même, pour s’apaiser par exemple. Cela explique pourquoi le chat peut ronronner lorsqu’il est souffrant. Gustav Peters explique également que le ronronnement peut parfois constituer un exemple d’autocommunication.
Le chat domestique est, en comparaison avec les autres félins, particulièrement « ronronneur ». Cette particularité s’est sans doute développée au contact de l’homme. Deux causes concomitantes peuvent être avancées pour expliquer le phénomène. D’une part, l’Homme a peut-être sélectionné les chats qui ronronnaient le plus. D’autre part, le ronronnement étant avant tout une vocalisation sociale, celui-ci a pu être favorisé par le contact permanent avec l’homme. Il est également possible que la domestication ait consisté à sélectionner des traits de caractères infantiles chez le chat, le ronronnement faisant partie des vocalisations des jeunes dans la nature.
Le chat domestique a par ailleurs développé un ronronnement « supplémentaire » contenant un cri très aigu comparé à un cri de bébé et mélangé au ronronnement normal. Ce ronronnement « de sollicitation » a été écouté par cinquante expérimentateurs et a été perçu comme teinté d’urgence. L’auteur conclut qu’il s’agirait d’une adaptation à la communication avec l’homme.
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